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John Bost

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Souvenirs par son frère, le pasteur Élisée Bost

9 juin 1898
Asiles John Bost
Jubilé cinquantenaire

L'honorable directeur des Asiles John Bost m'a prié en son nom comme au nom du comité de rappeler à l'occasion de la fête que nous célébrons aujourd'hui, quelques souvenirs de la vie du fondateur de ces asiles. J'ai accepté avec empressement mais ce n'est pas sans une poignante émotion que j'ai repassé mes nombreux séjours soit au Presbytère soit à Meynard et que j'ai relu toutes les lettres que mon frère m'avait écrites, surtout plusieurs des lettres qu'il adressait à ses vénérés parents, à ses frères et à ses sœurs, au temps de sa jeunesse et où l'on voit déjà en germe l'apôtre de la charité et de la piété active.


L'on me saura gré, j'en suis certain, d'en donner quelques courts extraits et l'on m'excusera si je ne recule pas devant telle parole peu solennelle.


L'opinion généralement admise est que mon frère s'est converti presque subitement à Paris en 1839, lorsqu'il était élève au conservatoire de musique, et que c'est, après Dieu, à M. Meyer, pasteur luthérien [1], qu'a été due cette conversion. Ce n'est pas tout à fait exact. M. Meyer a exercé sur lui une influence considérable, mais il avait déjà des sentiments de piété véritable avant de quitter Genève. — Voici ce qu'il écrivait (1838) à notre père qui était en voyage — comme toujours — :

« C'est moi qui fais le culte de famille et j'y trouve une bénédiction très grande, plus grande que je n'aurais pu l'imaginer : de même que d'être appelé à surveiller mes petits frères, cela m'apprend aussi à me surveiller. »
Et ailleurs :
« Je serais heureux de pouvoir dire que je ne t'ai fait qu'une fois de la peine dans ma vie : tu as voulu me ménager, mais par contre, je te répondrai que je ne sais pas si une fois j'ai pu te causer de la joie, le cœur de l'homme, hélas ! mais ça changera… »
Et ailleurs :
« Je demande bien souvent à Dieu qu'il veuille guider les démarches que tu es appelé à faire ces temps-ci pour ton journal. »
(il s'agissait de l'Espérance qui devait se fonder à Paris, qui s'y est fondée en effet et porte aujourd'hui le nom de Christianisme au XIXe siècle).
« Ce sera un bien pour la France. Mais qu'il soit à la portée du tambour, chose essentielle et qu'on oublie trop : toujours de la philosophie, de la théologie ou du Pentateuque, au lieu de paroles simples et chrétiennes. »

On reconnaît là le futur pasteur qui ne cessait de dire : Il ne suffit pas d'expliquer il faut encore et surtout appliquer. Ce tambour vous intrigue.


Vous allez le voir reparaître.

« Ta lettre à l'archevêque de Toulouse est un ouvrage fort bien fait, il est à la portée de tout le monde depuis le grade de général jusqu'au grade de tambour, qui est le mien. » [2]

Oui, mon frère John était tambour en octobre 1838, il avait 21 ans. Mais il monta vite en grade et fut pris comme « estafette ».

Et il ne s'agissait pas de plaisanterie à ce moment. La France exigeait de la Suisse qu'elle expulsât Louis-Napoléon ce même Napoléon qu'elle nomma dix ans plus tard président de la république et qui fut l'empereur Napoléon III. La Suisse ne voulait pas fléchir et une guerre était inévitable. On voyait déjà des pièces d'artillerie descendre les pentes du Jura, au-dessus de Gex. Genève réparait ses fortifications : toute la population, depuis l'âge de 15 ans à celui de 60 était sous les armes. John fut appelé plusieurs fois à faire avec de petits détachements des patrouilles à cheval qui duraient toute la nuit. Les choses une fois calmées, (Louis-Napoléon s'étant décidé à quitter la Suisse), il fallut dire adieu au cheval comme au tambour : ce fut un vrai crève-cœur :

« Mon cheval ainsi que moi nous nous portons à merveille : je m'occupe à le licencier. Pauvre compagnon de voyage, de gloire et de fatigues, il m'a rendu de grands services et a partagé pendant la nuit et dans la solitude mes espérances, et tout ce qui s'ensuit enfin. Tu peux penser ce qu'il était pour moi, sa douce haleine qui parvenait jusqu'à moi par ces nuits froides et souvent pluvieuses n'indiquait que trop qu'il était là pour me suivre à la vie où à la mort : quelquefois même il a été mon compagnon de lit. Je m'arrête sur ce sujet. Ces discours ne peuvent qu'ennuyer ceux qui les écoutent vu qu'ils ne sont compris que de lui et de moi… »

En lisant ces lignes, je me suis involontairement souvenu de la boutade d'un grincheux apprenant que mon frère avait résolu de fonder un asile pour les idiots : « Cela ne m'étonne pas, il a toujours aimé les bêtes. » Toute mauvaise plaisanterie mise à part, mon père avait des raisons pour l'appeler déjà à cette époque « l'ami des simples ». En 1839, il partit pour Paris afin de continuer ses études de piano sous la direction de bons maîtres et d'en donner lui-même quelques leçons. Mais peu à peu s'achevait l'œuvre de sa conversion et au commencement de 1840 il écrivait à ses parents : 

« Je suis parfaitement bien, quant au spirituel, depuis quelques jours. Samedi soir j'ai pu verser quelques larmes, non que je les aie cherchées mais elles sont venues d'elles-mêmes, quand j'ai vu le grand amour du Père qui a envoyé son Fils unique pour nous sauver. »

Si mystique que fût sa piété et si austère aussi (il jeûnait souvent) elle commençait à se montrer alors sous la face qui depuis, a frappé tous les regards. Le besoin de soulager toutes les misères et tous les misérables était devenu pour lui comme un instinct. Nous avons vu l'ami des simples, nous voyons maintenant l'ami des pauvres.

« Je vous envoie quelques rapports de notre Société des amis des pauvres : tâchez de ramasser pour elle quelque argent chez nos gros riches. » [3]

En 1841 il est en Irlande précepteur dans la famille Bleigh car il avait abandonné la musique pour mieux rompre avec le monde. Il écrivait :

« Adieu, musique du diable. »

Ici nous voyons l'ami des prisonniers.

« J'espère qu'après un temps d'études je serai au milieu de mes prisonniers pour leur annoncer ce que j'ai reçu, que si le Fils les affranchit ils sont véritablement libres. »

Je ne sais de quelle œuvre spéciale il était question : mais peu importe. Bien plus tard il s'intéressera aux nègres. Il m'écrivait en 1862 :

« J'ai reçu de l'évêque de Londres la demande d'aller prêcher au Palais pendant l'Exposition. De Londres j'aurais bien envie d'aller voir nos nègres d'Amérique. Il faut à tout prix l'abolition de l'esclavage. Que faire pour donner à l'Évangile son côté pratique appliqué aux masses ? Le problème du soulagement des masses me préoccupe sans cesse. »

Et que de fois ne l'ai-je pas entendu dire qu'il aurait voulu s'établir à Paris et consacrer ses derniers jours aux mendiants, aux pauvres, aux estropiés, aux infirmes qui grouillent dans les rues de la capitale ! S'il n'a pas pu faire tout ce qu'il eût souhaité de faire, il n'en reste pas moins qu'il s'est tourné de préférence vers les déshérités de la terre et ses neuf établissements prouvent que, bien avant la création de l'Association protestante pour l'étude pratique de questions sociales [4], il avait compris que le devoir du vrai disciple de Jésus-Christ est non seulement de chercher à sauver les âmes mais de soulager les souffrances du corps et d'améliorer l'état matériel de ce qu'on appelait jadis les basses classes.


Quand il s'occupait, soit à Paris soit en Irlande, de remplir ce devoir qui s'imposait à son cœur comme à sa conscience, il n'était pas encore décidé à se faire pasteur.

« On me demanda pourquoi. Je répondis que je n'envisageais pas le Ministère comme une affaire de métier, que je n'y voudrais pas entrer sans m'y sentir vraiment appelé… »

Enfin il s'y sentit vraiment appelé et il entra au service de son Maître pour conduire son troupeau, non en mercenaire, mais en berger fidèle. Tous les détails relatifs à ses courtes études à Montauban, à sa nomination à Laforce, à la construction du temple, puis de la Famille évangélique tous ces détails sont déjà et depuis longtemps de l'histoire : ces souvenirs sont vivants dans la contrée et diverses brochures ont été publiées qui ont fait connaître à tout le monde protestant de France et de l'étranger les commencements d'une œuvre glorieuse et bénie entre toutes. Je citerai pourtant quelques lignes d'une lettre écrite en 1847 à notre mère.

« Depuis un an et plus je suis entouré de maçons, de charpentiers, de plâtriers et Cie, il y a beaucoup de prose dans ces occupations : cependant il faut en passer par là. J'ignore quand se terminera cette grande machine, la maison : mais celle-ci terminée, il y aura encore la maison du jardinier, les dépendances, la cour à faire construire. Il faudra ensuite meubler la maison puis trouver l'âme de cette maison. »

Le fondateur de la Famille ne se doutait pas alors qu'il aurait à trouver les âmes de plusieurs maisons. Mais il y a une logique, dans la charité. Par contrebande on avait introduit dans La Famille des orphelines idiotes ou faibles d'esprit. On ne pouvait trop les laisser avec les autres, encore moins les renvoyer. Donc il fallait construire un asile particulier. Et puis par contrebande on avait introduit parmi les idiotes des épileptiques. On ne pouvait trop les laisser avec les autres, encore moins les renvoyer : donc il fallait encore construire un asile particulier. Et puis si on acceptait ces pauvres idiotes et épileptiques, pourquoi ne pas accepter des aveugles et des infirmes ? Et puis comme le disait avec raison un des futurs pensionnaires de Siloé, « Les garçons ne valent-ils pas les filles ? » Donc ce qu'on avait fait pour les filles il fallait le faire pour les garçons. Et voilà comment les établissements sont sortis peu à peu les uns des autres sauf les derniers qui ont été créés pour ainsi dire par surcroît. L'activité, le dévouement parfois héroïque et aussi l'intelligence qui ont été déployés pour créer et entretenir ces divers asiles j'en ai été témoin chaque fois qu'étudiant à Montauban, de 1855 à 1859, je venais passer mes vacances à Laforce. Mais que je suis donc embarrassé pour en donner une idée ! C'est en 1857, je crois, que pendant trois mois j'ai vu mon frère lors de l'agrandissement, on pourrait dire de la construction de l'ancien Béthesda, mener la vie la plus remplie et la plus agitée qu'on puisse s'imaginer. À la lettre, après 4 ou 5 heures de sommeil, à peine quelques minutes de calme pendant la journée.


Aux repas ? non, pas même : ou il se levait pour aller surveiller ses ouvriers, ou on venait le consulter pour maint détail. Il m'appelait pour déjeuner entre 11 heures et 1 heure et à dîner entre 5 heures, 10 heures, quelquefois à 11 heures ou à minuit. Ne pas oublier qu'il avait, outre les travaux de Béthesda, ses occupations ordinaires et extraordinaires : l'église à visiter, les asiles déjà créés à administrer, les courses à Bergerac, la correspondance, que sais-je encore ? Au reste je lui ai presque toujours connu cette activité dévorante, et l'on se demande comment il a pu y tenir si longtemps. Que de fois le soir il rentrait dans un état d'énervement, parfois de surexcitation pénible à voir : mais il se reprenait vite, et je me rappelle l'éclat de rire dont il partit un jour que sur son mot habituel :

« Allons, fils, un peu de musique ! »

Je murmurai, en allant à l'harmonium : « David calmant Saül ! » J'aurais à raconter bien des scènes où j'ai pu constater qu'elle était la puissance de sa volonté. Je me borne à en rappeler une seule, l'arrivée des premiers pensionnaires de Siloé. Y avait-il eu malentendu ou une erreur de la poste ? Toujours est-il que par exception nous étions paisiblement à dîner lorsqu'un omnibus arriva subitement devant le Presbytère. C'était M. Morin de Paris amenant 6 ou 7 jeunes gens infirmes, culs-de-jattes, idiots. On ne les attendait pas ce soir-là : rien n'était préparé à Siloé. Je n'oublierai jamais le mouvement que fit mon frère, mis ainsi brusquement en face de sa nouvelle œuvre qu'il entreprenait. Il ne dit pas un mot, parut très calme mais je le surpris se ramassant sur lui-même et les poings serrés comme un homme qui lutte contre un adversaire terrible. Une heure après, les chambres du presbytère étaient prêtes à recevoir jusqu'au lendemain les pauvres malades d'esprit ou de corps : un souper fut organisé à l'improviste et personne n'aurait pu se douter qu'il venait d'éclater « une tempête sous un crâne ». Mon frère ne m'en a jamais parlé, je ne lui en ai jamais parlé. Il est très remarquable qu'au sein de tant de travaux il ait conservé son tempérament d'artiste dans le sens le plus général du terme et toujours voulu qu'en toute chose on soignât les moindres détails avec amour. On connaît son mot à M. Recolin [5] qui admirait jusqu'au jardin potager de La Famille :

« Oui, je veux avoir des navets et des choux chrétiens ! »

Est-il étonnant qu'étant écrasé par sa formidable tâche, avec son caractère si énergique et ce besoin de perfection, il ait encouru le reproche d'être très exigeant et très sévère, oh ! oui il l'a été, pour les autres comme pour lui-même, et il ne cachait pas qu'il croyait de son devoir de l'être. Sévère, oui aussi. Mais, écoutez. Un jour il avait infligé une punition trop dure à une orpheline puis il était parti pour Bergerac où l'appelait une affaire urgente. À 2 kilomètres de la ville, pris de remords, il tourne bride et revient à Laforce non pour lever mais pour adoucir la punition, et il repart. Et ne savez- vous pas quel amour, quelle tendresse il avait et pour le personnel et pour les pensionnaires des Asiles ? Et si je ne craignais de franchir le seuil de la vie privée qu'il me serait facile et doux de montrer quel cœur chaud battait dans sa vaillante poitrine, de dire ce qu'il a été pour ses parents, l'affection et les soins dont il les a entourés dans leur vieillesse, ce qu'il a été pour tous les siens, pour sa compagne si digne de lui, pour ses enfants, pour tous ses amis !


Mais je m'arrête. Je ne saurais pourtant terminer sans rendre un profond hommage de reconnaissance et d'admiration aux chrétiens et aux chrétiennes qui l'ont puissamment aidé dans ses travaux, aux fidèles de son Église, de la région, de la France entière et de l'étranger, à tous ses domestiques si dévoués, aux Directeurs et Directrices qui se sont succédés à la tête des divers asiles et en ont été vraiment les âmes. Je mentionne spécialement outre Frédéric et Adolphe Monod, Madame Babut, Mlles Peloux et Élise Bourgougnon, et Madame Sicard : mais je pense à tous ceux, à toutes celles qui sont morts. Et je mentionne aussi M. et Mme Étienne Imbert, Melles Jeanne Lapeyre et Th. Laroche qui ont vu naître et grandir tous ou presque tous les établissements et se sont donnés tout entiers à trois d'entre eux. Mais je pense à ceux, à toutes celles qui vivent et savent continuer avec tant de foi, de zèle et de courage les œuvres entreprises pour la gloire de Jésus-Christ.


L'illustre Liszt qui passant à Genève en 1836, avait au Conservatoire donné quelques leçons de piano à mon frère, m'a dit en 1861, quand je le vis à Weimar, une parole bien frappante de la part d'un artiste aussi enthousiaste et aussi adulé. En apprenant que son ancien élève avait abandonné la musique, était pasteur et consacrait sa vie à créer et à diriger des asiles de charité : « Eh bien, s'écria-t-il, il a fait ce qu'il y a de mieux à faire » Puis se reprenant : « Il a fait ce qu'il y a à faire ». [6]


Chers amis et amies de Laforce, vous faites également, vous, ce qu'il y a à faire, et Dieu ne pourra que vous bénir.

Élisée Bost
Élisée Bost
Pasteur au Pouzin (Ardèche)
Les Asiles John Bost, Rapport annuel
(1898)
Notes :

1- Louis Meyer (1809-1867), pasteur luthérien, originaire du pays de Montbéliard, fait partie de la famille Bouthenot, est un descendant de Pierre Toussain, le réformateur de Montbéliard.

Lire le témoignage de John Bost sur sa « conversion ».

2- Lire : Lettre à l'archevêque de Toulouse par Ami Bost (1838)

3- John Bost était le trésorier de la Société des amis des pauvres, fondée par Louis Meyer.

4- Voir Musée protestant : Œuvres sociales : l'Association protestante pour l'étude pratique des questions sociales a été créée en 1887, par le pasteur Thomas Fallot (1844-1904) et l'économiste Charles Gide.

5- Voir Devadrim : le pasteur Numa Recolin (1826-1892)

Numa Recolin a écrit : Une visite à Laforce à l'occasion de la première fête annuelle des asiles, lettres adressées au journal Le christianisme au XIXe siècle (1876)

6- Voir Société Franz Liszt de Genève : Franz Liszt a résidé avec Marie d'Agoult à Genève de 1835 à 1836 (leur appartement est située place Franz Liszt). Elle venait de quitter son mari et ses filles à Paris, le couple s'était installé en Suisse pour vivre leur passion amoureuse.

Il donnait des cours, bénévolement, au Conservatoire de musique de Genève qui venait d'être fondé en 1835. Franz Liszt avait alors 25 ans et John Bost 19 ans.

Lire : Liszt au conservatoire de Genève en 1835 et 1836, par Jean Bartholoni (1900)

Voir NotreHistoire.ch : En 1825, la Société de musique de Genève, qui vient d'être fondée, aménage une salle de concert dans la cour Saint-Pierre (3 rue de l'évêché). C'est le lieu du premier Conservatoire de musique de Genève, fondé dix ans plus tard.

Franz Liszt résida à Weimar de 1848 à 1861.

Lire : Le salon de Liszt comme symbole du Nouveau Weimar (1848-1861) par Damien Ehrhardt (2008)

Jubilé cinquantenaire des Asiles John Bost (1848-1898)

Jubilé de la fondation des Asiles John Bost par le pasteur Ernest Rayroux, directeur des Asiles

Cinquantenaire de la fondation des Asiles John Bost par le pasteur Joël Laforgue

Discours du missionnaire François Coillard

Discours de Timothée Bost & Réponse aux frères Bost par Henri Couve



John Bost : index des documents

portraits de John Bost : photographies & gravures



Notice historique de la fondation des Asiles de Laforce par John Bost (1878)

Origines des Asiles de Laforce par John Bost (1878) texte manuscrit

L'Église chrétienne considérée comme Asile de la souffrance : thèse de John Bost présentée à la faculté de théologie de Montauban (1880)

Asiles de Laforce en 1878 : liste des bâtiments & résidents

La Famille - Béthesda - Ében-Hézer - Siloé - Béthel - Le Repos - La Retraite - La Miséricorde

Le temple des Asiles



John Bost, le fondateur des Asiles de Laforce par le pasteur Léon Maury (1925)

John Bost et sa cité prophétique par le pasteur Alexandre Westphal (1937)


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