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famille Peugeot







Portraits montbéliardais des XVIIIe et XIXe siècles
par Léon Sahler (1903)


PEUGEOT

La première mention connue du nom de Peugeot se trouve dans un acte notarié du 9 février 1532, par lequel Jean Pecquignot Peugeot, maire de Vandoncourt, est reconnu « libre et de franche condition pour lui et ses hoirs ».


Un de ses descendants, probablement son arrière-petit-fils Joseph Peugeot, mort en 1651, est l'auteur de toutes les branches de cette famille aujourd'hui existante. Il eut quatre enfants dont Claude, dit le Viel, hoste à Vandoncourt. Ce dernier, marié en secondes noces à Jeanne Gellier, fut père de Jean et de Benoît, admis ensemble à la bourgeoisie de Montbéliard le 23 juin 1694.


De son mariage avec Suzanne Caresmentrand, Jean eut pour fils Jean-Jacques, 1699-1741, meunier à Hérimoncourt. La descendance se continue par Jean-Pierre, dit Pierrot (1734-1814), tisserand et teinturier, fils de Jean-Jacques, qui eut quatre fils dont l'aîné, portant les mêmes prénoms que lui, fut l'auteur des industriels très connus d'Hérimoncourt et de Valentigney.


Frédéric était le nom du second fils. De lui descendent les Peugeot qui, s'établissant à Pont-de-Roide, se vouèrent comme la branche aînée à l'industrie métallurgique.


Les deux plus jeunes frères Peugeot, Charles et Jacques devinrent tous deux gendres de Frédéric Japy, le fondateur des usines de Beaucourt, qu'ils quittèrent bientôt pour monter à la Chapotte une des premières filatures de coton établies sur le continent, d'après les procédés mécaniques des Anglais. C'était une tentative méritoire et hardie. C'est d'eux que sont issus les Peugeot d'Audincourt, qui dès 1830, abandonnèrent l'industrie textile pour se vouer également au travail métallurgique. Jacques Peugeot, fut maire d'Audincourt de 1813 à 1818, année de sa mort.


Plusieurs Peugeot ont fait ou font encore partie, de nos jours, du Conseil général du Doubs.


Parmi eux citons Constant Peugeot (1809-1877), (n° 155), ingénieur des Ponts et Chaussées et plus tard manufacturier à Audincourt.


Il existe aujourd'hui au pays de Montbéliard quatre maisons Peugeot. De nombreux détails les concernant sont consignés, soit dans les Grandes Usines de Turgan (1887), soit dans l'Almanach du Pays, de 1913.


Par l'importance considérable des affaires qu'elles traitent, par l'activité de directions avisées, on peut dire qu'elles se sont placées, dès la seconde moitié du XIXe siècle, aux premiers rangs de l'industrie montbéliardaise.

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