La famille Vincent est originaire d'Oulles en Oisans : voir carte IGN.

Quittance datée du 22 janvier 1592 par « Pierre et Philippe Vincent, frères, marchands de Meyrueis, natifs d'Olle, en Dauphiné, diocèse de Grenoble, fils de feu André Vincent et feu Anne Pierre ».

Les frères Vincent se sont établis dans les Cévennes à Meyrueis (Lozère) : voir carte IGN

Casimir Vincent épouse Caroline du Bousquet de Florian.

Leur fille, Adèle Vincent, épouse Auguste Nègre. Ce sont les parents de :

- Léopold Nègre (1852-1879), pasteur, époux de Suzanne Leenhard. Leur fils, Léopold Nègre (1879-1961) est professeur de médecine, chercheur à l'Institut Pasteur et l'un des pères du BCG.

- Jeanne Nègre (1856-1930) épouse son cousin issu de germain Louis Vincent (1852-1938), préfet.

- Mathilde Nègre (1859-1906) épouse Paul Bourguet (1858-1937). Leur fils, Frédéric Bourguet (1889-1978) est manufacturier et sénateur du Tarn.

Casimir Vincent épouse en secondes noces Anaïs Gilly.

Leur fils, Eugène Vincent (1839-1895) est le père de :

- Marguerite Vincent (~1876). C'est la mère d'André Philip (1902-1970), ministre de l'économie

- Charles Vincent (1874-1956).

Jules Vincent le fils de Pierre Vincent (1791), lui-même frère de Casimir Vincent (1797).

Jules Vincent est filateur de laine, maire de Meyrueis (1870-1874 et 1881-1888), conseiller général de la Lozère (1861-1870).

Louis Vincent est le fils de Jules Vincent, maire de Meyrueis.

Louis Vincent est préfet de l'Hérault (1894-1899), préfet du Nord (1899-1911). Il épouse sa cousine issue de germaine Jeanne Nègre, sœur du pasteur Léopold Nègre, enfants d'Adèle Vincent.

Pierre Vincent (1883-1918), fils de Louis Vincent et Jeanne Nègre, est médecin, mort pour la France, à Wesserling, en Alsace le 5 septembre 1918. Il est allé chercher en rampant le corps d'un officier du régiment touché dans les fils de fer barbelés ennemis.

Il a contribué à la fondation de la Ligue pour la protection des oiseaux, en 1912.

Jean Vincent est le fils de Charles Vincent. Il est professeur, doyen de la faculté de droit de Lyon, fondateur de l'Institut d'études judiciaires de Lyon (1962).

André Philip est le fils de de Marguerite Vincent. Il est professeur de droit à l'université de Lyon (1926), député du Rhône (1936-1940), socialiste. Il fait partie des 80 parlementaires qui refusent de voter les pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain le 10 juillet 1940.

Pendant la guerre, il est résistant. À la Libération, il est de nouveau élu député du Rhône (1945-1951), ministre de l'économie du gouvernement provisoire après la Libération (1946-1947).

Il est président de la fédération des Maisons des jeunes et de la culture (MJC), des origines à 1968.

Olivier Philip est le fils d'André Philip. Il est directeur de cabinet de Maurice Herzog, secrétaire d'État à la jeunesse et aux sports (1958-1964), préfet de la Haute-Vienne (1967-1972), préfet d'Ille-et-Vilaine (1972-1977), préfet du Rhône (1978-1984), préfet de Paris (1984-1991).

Christian Philip est le fils d'Olivier Philip. Il est professeur de droit, directeur de cabinet de François Fillon, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche (1993-1995), premier adjoint au maire de Lyon, Raymond Barre (1995-2001), député du Rhône (2002-2007), membre de l'Union pour un mouvement populaire (gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin).

Thierry Philip est le fils d'Olivier Philip. Il est cancérologue, maire du III^e arrondissement de Lyon (2008-2018). Il est aussi président du musée mémorial de la maison d'Izieu (2015), président de l'Organisation des instituts européens du cancer (2018).

Sa fille, Mathilde Philip-Gay, est l'auteur de Peut-on juger Poutine ? (2023).

Loïc Philip est le fils d'André Philip. Il est professeur à la faculté de droit et de science politique d'Aix-en-Provence, auteur d'ouvrages sur les finances publiques.

Il écrit une biographie de son père, André Philip, dans la collection Politiques et chrétiens (1988).