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Famille Birr
Famille Birr

La famille Birr est originaire de Colmar.

Six familles patriciennes de Colmar (Linck de Thrunburg, Kriegelstein, Birr, Henslin, Schott, Sandherr) ont leur armoirie sculptée sur l'ancienne clef de voûte de la tourelle d'escalier du Wagkeller. Cette pierre sculptée se trouve aujourd'hui au cloître du musée de Colmar.

Martin Birr (1515-1582) est né à Colmar. Il est boucher, fait partie du Conseil de Colmar (Rat zu Colmar), Stettmeister en 1579.

Son fils Martin Birr (~1540-1600) est aussi boucher, chef de corporation (1570-1593), épouse en 1579, Marie Güntzer (décédée en 1629), de Sélestat. Il est bourgeois en 1580, Stettsmeister de Colmar (1594-1599).

Dans ses descendants, figurent Auguste Bartholdi, Georges-Eugène Hausmann, Albert Schweitzer, Pierre Curie. Du côté de Mulhouse, les familles Mieg, Dollfus, Schlumberger… Et du côté de la Souabe, l'actrice américaine Grace Kelly.

Dictionnaire de biographie alsacienne : famille Birr

Famille Emig : le Wagkeller de Colmar

Anciennes familles colmariennes par Édouard Metzenthin, in Annuaire de la Société historique et littéraire de Colmar (1954)

Une société et une auberge de notables sous l'Ancien Régime : le Wagkeller de Colmar, par Francis Lichtlé, in Revue d'Alsace (2011)

Les relations douanières entre Sélestat et Colmar par Lucien Sittler, in Annuaire de la Société des amis de la bibliothèque humaniste de Sélestat (1951)


Geneanet : descendants de Martin Birr & Marie Güntzer, par Jean Friedel

Auguste Bartholdi
Auguste Bartholdi (1834-1904)

Auguste Bartholdi est né à Colmar. Sa maison natale au 30, rue des Marchands, est devenu un musée en 1922. Statuaire, il est le père de la statue de la Liberté qui prône à l'entrée du port de New York.

La famille Bathold est originaire de Manheim (Palatinat), établie à Wissembourg au XVIIIe siècle, le nom devient Bartholdi.

Il est enterré au cimetière du Montparnasse, à Paris.

timbre Clermont-Ferrand
timbre Belfort Bartholdi

Wikipédia : Auguste Bartholdi

Musée Bartholdi

ville de Belfort : le lion de Bartholdi

Les ascendances du célèbre sculpteur colmarien Auguste Bartholdi par Christian Emig


Bartholdi photographe : du Nil au Yémen, par Claire Bustarret, in Histoire de l'art (1989)

D'un album de voyage : Auguste Bartholdi en Égypte (1855-1856), par Régis Hueber (1990) en ligne

Bartholdi souvenir : a sketch of the colossal statue presented by France to the United States (1886)

Oration by Chauncey Depew at the unveiling of the Bartholdi Statue of Liberty enlightening the world, October 28, 1886

Inauguration of the Statue of Liberty enlightening the world, by the President of the United States, on Bedlow's Island, New York, Thursday, October 28, 1886

Statue of Liberty enlightening the world: indelible photographs, par Rodman Gilder (1943)

La Liberté éclairant le monde : un tableau retrouvé d'Auguste Bartholdi, par Régis Hueber, in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Colmar (1996)

Les monuments funéraires d'Auguste Bartholdi liés à la guerre de 1870 entre académisme et innovation, par Cédric Oberlé, in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Colmar (2001)

Le Petit vigneron de Colmar, œuvre d'Auguste Bartholdi, par Jean-Marie Schmitt, in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Colmar (2005)


timbre Albert Schweitzer
Albert Schweitzer (1875-1965)

Albert Schweitzer est né en 1875 à Kaysersberg, près de Colmar. Il est pasteur luthérien, théologien, musicien (notamment Bach), docteur en médecine.

Il descend du côté de sa mère d'une famille Kessel, aubergiste à Riquewihr. Son ancêtre, Johann Conrad Kessel (1707-1751) possède l'auberge zum Hirschen (au Cerf). Son arrière grand-mère, Anna Maria Birr (1608-1675) est la petite-fille de Martin Birr.

Wikipédia : Albert Schweitzer

Maison Albert Schweitzer (Gunsbach)

Association française des amis d'Albert Schweitzer


Mes souvenirs du Vieux Colmar par Albert Schweitzer, in Annuaire de la Société historique et littéraire de Colmar (1950)

Out of my life and thought, an autobiography, par Albert Schweitzer, traduit en anglais par Charles Thomas Campion (1949)

The quest of the historical Jesus, a critical study of its progress from Reimarus to Wrede, par Albert Schweitzer, traduit en anglais par William Montgomery (1911)

Paul and his interpreters, a critical history (1912)

Histoire des recherches sur la vie de Jésus : considération finale, traduit par Jean-Paul Sorg, in Études théologiques et religieuses (1994)

The mystery of the kingdom of God, the secret of Jesus' Messiahship and Passion, par Albert Schweitzer, traduit en anglais par Walter Lowrie (1914)

Jean-Sébastien Bach, le musicien poète par Albert Schweitzer & Hubert Gillot (1905)

African Notebook par Albert Schweitzer, traduit en anglais par C. Russell (1958) en ligne

À l'orée de la forêt vierge : récits et réflexions d'un médecin en Afrique équatoriale française, par Albert Schweitzer (1952) en ligne


Histoire des recherches sur la vie de Jésus : considération finale, par Albert Schweitzer, in Études théologiques et religieuses (1994)

Albert Schweitzer et la vie de Jésus : la place de la Geschichte der Leben-Jesu-Forschung dans son œuvre théologique et humanitaire, par Matthieu Arnold, in Études théologiques et religieuses (2009)

Albert Schweitzer par André Gounelle, pasteur protestant libéral : articles & conférences

Albert Schweitzer et l'éducation par Matthieu Arnold, in Revue d'histoire et de philosophie religieuses (2015)

Hommage à Albert Schweitzer, Revue d'histoire et de philosophie religieuses (2013)

Le pavé dans la mare d'un étudiant de 26 ans : le secret historique de la vie de Jésus, ses antécédents et ses suites, par Christian Grappe

Albert Schweitzer : interprète et exégète de Bach par Beat Föllmi

La prédication d'Albert Schweitzer, vicaire à la paroisse de Saint-Nicolas (1898-1912), par Matthieu Arnold

La « volonté de vie » et la religion historique : le dernier cours d'Albert Schweitzer à l'université de Strasbourg (1912), par Karsten Lehmkühler

Centenaire de la naissance d'Albert Schweitzer, Revue d'histoire et de philosophie religieuses (1976)

La redécouverte de la dimension eschatologique de l'Évangile par Béda Rigaux, in Revue d'histoire et de philosophie religieuses (1976)

Albert Schweitzer et la vie de Jésus par Étienne Trocmé

Albert Schweitzer et l'apôtre Paul par Werner Georg Kümmel

La mystique de l'apôtre Paul : rétrospective et prospective, par Michel Bouttier

La théologie d'Albert Schweitzer dans ses prédications par Fritz Buri

L'éthique cosmique d'Albert Schweitzer et les problèmes de l'éthique naturelle, par Hans Walter Baehr

Le respect de la vie considéré comme principe fondamental de l'éthique par Otto Friedrich Bollnow

La musique dans la vie et l'œuvre d'Albert Schweitzer par Erwin Reuben Jacobi

La prédication d'Albert Schweitzer (1898-1948), par Serge Tillmann, thèse (2012)

Albert Schweitzer, a man between two cultures par Marie-Thérèse Lawen, mémoire (2007)

Docteur Albert Schweitzer et l'industrie pharmaceutique : la création d'un réseau international, par Hines Mabika, in Outre-Mers (2008)

Le docteur Schweitzer et son hôpital à Lambaréné, l'envers d'un mythe par André Audoynaud : critique de Philippe David, in Afrique contemporaine (2007)

Critiques d'Albert Schweitzer dans les dix dernières années de sa vie, par Ary van Wijnen (proche d'Albert Schweitzer)

Albert Schweitzer, le médecin : colloque, faculté de médecine de Strasbourg (2013)


Louis Schweitzer
Louis Schweitzer (1942-2025)

Louis Schweitzer est le petit-fils de Paul Schweitzer (1882-1967), frère d'Albert Schweitzer (1875-1965). Son père, Pierre-Paul Schweitzer (1912-1994) est résistant, déporté à Buchenwald, puis directeur général du Fonds monétaire international (1963-1973).

Louis Schweitzer est directeur de cabinet du premier ministre Laurent Fabius (1984-1986), président du groupe Renault (1992-2005), président de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (2005-2010).

Wikipédia : Louis Schweitzer

Nicolas Hausmann (1760-1846)

Nicolas Hausmann (1760-1846) est né à Colmar. Député de Seine-et-Oise (1791-1795) à l'Assemblée législative puis à la Convention, maire de Chaville (1813-1815). C'est le fils de Christian Haussmann (1716-1790) et Barbara Buob, petite-fille de Margaretha Birr (1641-1719).

Nicolas Hausmann transmet à la Convention le souhait de la Belgique d'être rattachée à la France.

Wikipédia : Nicolas Haussmann

Georges-Eugène Hausmann (1809-1889)

Georges-Eugène Hausmann est né à Paris en 1809. C'est le petit-fils de Nicolas Hausmann. Il porte le prénom de son grand-père, Georges Frédéric Dentzel, pasteur, député puis général. Il a été au service d'Eugène de Beauharnais, qui accepte d'être le parrain de son petit-fils, d'où ce second prénom : il est d'autant plus important qu'il s'agit de l'oncle de Napoléon III.

Il est nommé préfet de la Seine en 1853, et à ce titre occupe les fonctions de maire de Paris. Il réalise les Grands Travaux de Paris. Bonapartiste autoritaire, il est démis de ses fonctions en janvier 1870 par le nouveau président du Conseil, le libéral Émile Ollivier. Il est député de la Corse de 1877 à 1881. L'ancienne impératrice Eugénie lui avait demandé de se présenter contre le député sortant, Napoléon-Jérôme Bonaparte, cousin de Napoléon III, proche des républicains.

Les obsèques ont lieu à l'église évangélique luthérienne de la Rédemption, 16, rue Chauchat, sa paroisse.

Sa fille, Henriette Haussmann (1840-1890) épouse Camille Dollfus (1826-1906), petit-fils de Daniel Dollfus-Mieg.

Wikipédia : Georges-Eugène Haussmann

Musée protestant : Georges-Eugène Haussmann

Haussmann en capitale, exposition, Ville de Paris (2023)

Haussmann, Georges Eugène, baron (1809-1891) préfet de la Seine et urbaniste, par Joseph Valynseele, in Dictionnaire du Second Empire (1995)

Oratoire du Louvre : tombe de la famille Haussmann au cimetière du père Lachaise


Georges-Eugène Haussmann, un sous-préfet géographe par Jean-Pierre Méric, in Dynamiques environnementales (2017)

Haussmann, préfet de la Gironde par Christian Schoull, in Annales du Midi (1968)

L'œuvre du baron Haussmann à l'épreuve du temps, par Adrien Dansette, in La Revue des deux mondes (1972)

Les travaux de la Commission des embellissements de Paris en 1853 : pouvait-on transformer la capitale sans Haussmann ?, par Pierre Casselle, in Bibliothèque de l'École des chartes (1997)

La commune avant Haussmann : ville et cité dans le Grand Paris du XIXe siècle, par Alexandre Frondizi, in Revue d'histoire du XIXe siècle (2021)

Le double mythe Haussmann par Pierre Pinon, in La vie parisienne : une langue, un mythe, un style (2018)

Contre Haussmann par Alexandre Gady, in Commentaire (1996)


Comment Haussmann a réussi son Paris par Hélène Combis, France Culture (2017)

Georges-Eugène Haussmann, le préfet qui inventa Paris, émission animée par Camille Juza, avec Éric Anceau, Nicolas Chaudun, José de Los Llanos, Pierre Pinon, Paul Perrin, Xavier Mauduit, Anne De Mondenard, Une vie, une œuvre, France Culture (2018)

Haussmann, Georges Eugène, préfet-baron de la Seine, émission animée par Laëtitia de Witt, avec Nicolas Chaudun, Canal Académies, Institut de France (2009)


Mémoires du baron Haussmann (1890) : I (Avant l'Hôtel de Ville) & II (Préfecture de la Seine) - III (Grands travaux de Paris)


Haussmann (1867), développement de l'article Haussmann, in Panthéon des illustrations françaises au XIXe siècle, dirigé par Victor Frond (1865)

Le baron Haussmann par Georges Laronze (1932)

Haussmann, la gloire du Second Empire par Jean des Cars (1978) en ligne

Haussmann au crible par Nicolas Chaudun (2000) en ligne

Matheus Mieg (1683-1747)
Matheus Mieg (1683-1747)

Matheus Mieg est le fils de Catherine Birr (1657-1731), arrière-petite-fille de Martin Birr.

Il est échevin en 1722 à Mulhouse, il entre au conseil de la ville en 1732. Il est membre de la tribu des tailleurs. Tuchhändler, négociant, il fournit aux tisserands, du fil de laine et de lin, puis vend les toiles.

Les négociants mulhousiens : l'élaboration d'un capitalisme commercial, par Isabelle Bernier, in Négoce et industrie à Mulhouse au XVIIIe siècle (2008)

Daniel Dollfus
Daniel Dollfus-Mieg (1769-1819)

Daniel Dollfus est le fils de Jean Dollfus (1729-1800) et Maria Magdalena Mieg (1733-1772), fille de Matheus Mieg. Il épouse sa cousine Anne-Marie Mieg (1770-1852).

En 1800, il reprend l'entreprise fondée par son père en 1746 qui devient Dollfus-Mieg et Cie (DMC) (à Mulhouse, voir carte IGN). C'est le père de Daniel Dollfus (1797-1870), Jean Dollfus (1800-1887) qui prend la direction de DMC.

L'entreprise DMC a été racheté par un fond d'investissement britannique en 2016. Le site de Mulhouse est en voie de reconversion. DMC est implanté à Illzach, commune limitrophe de Mulhouse.

La face cachée de la famille Dollfus par Nicolas Stoskopf, in Annuaire historique de Mulhouse (2021)

Histoire et généalogie de la famille Dollfus de Mulhouse (1450-1908), par Max Dollfus (1909)

La grande aventure de DMC Mulhouse, Focus

DMC

Jean Dolfus
Jean Dollfus (1800-1887)

Jean Matthieu Dollfus est né à Mulhouse, fils de Daniel Dollfus (1769-1819) et Anne-Marie Mieg (1770-1852). Il est directeur de Dollfus-Mieg et Cie, il invente le fil DMC (du nom de la société). il fait bâtir une cité ouvrière (1854), constituée de près de mille maisons à la fin des années 1870. Il fonde la Société mulhousienne des cités ouvrières (1853), l'Asile des voyageurs indigents, l'Asile des vieillards, la Caisse de retraite, l'Asile des vieillards de Gaisbühl et la Bibliothèque populaire.

Il est aussi maire de Mulhouse (1863-1869), député protestaire au Reichstag (1877-1887).

Wikipédia : Jean Dollfus

Dictionnaire bibliographique d'Alsace : Jean Dollfus

Vie de Jean Dollfus, un chef d'industrie alsacien, par Ivan Zuber, in Bulletin de la société industrielle de Mulhouse (1888)

L'entrepreneur mulhousien de la première révolution industrielle : essai de définition, par Nicolas Schreck, in Les élites régionales : construction de soi-même et service de l'autre (2002)

Jean Dollfus
Jean Dollfus (1823-1911)

Jean Dollfus est le fils de Jean (Matthieu) Dollfus. Il collabore avec son père dans l'entreprise familiale DMC. Il fait construire à Dornach, sur la colline du Geisbühl, une maison conçue par Viollet-le-Duc. Exclu de la direction de l'entreprise en 1863, il quitte le monde des affaires et devient collectionneur d'art.

Après la défaite de 1870, il quitte l'Alsace pour Paris. Son père achète sa maison en 1882 pour fonder un asile de vieillards (actuelle Fondation Jean Dollfus).

Son fils Adrien Dolfuss (1858-1921) s'intéresse aux cloportes. Il devient en 1912 président de la Société zoologique de France.

Wikipédia : Jean Dollfus

Jean Dollfus, un grand collectionneur alsacien par Samuel Rocheblave, in Revue alsacienne illustrée (1912)

Catalogue des Netzkés japonais, collections de Jean Dollfus, par son fils Adrien Dollfus (1889)

Paysages de Gérardmer par Adrien Dollfus (1893)

Fondation Jean Dollfus (maison de retraite)

Charles Dollfus (1827-1913)

Charles Dollfus est né à Colmar, fils de Jean Dollfus (1800-1887).

Il est avocat et écrivain. Protestant libéral, il fonde, avec Auguste Nefftzer, la Revue germanique en 1858 (en 1861, Auguste Nefftzer fonde le quotidien d'inspiration protestante Le Temps, ancêtre du Monde). Ils traduisent la seconde édition totalement remaniée de Jesus Leben (Vie de Jésus) de David Strauss. La première édition avait été traduite par Émile Littré.

Wikipédia : Charles Dollfus

Dictionnaire bibliographique d'Alsace : Charles Dollfus


Liberté et centralisation par Charles Dollfuss (1860)

Nouvelle vie de Jésus par David Strauss, traduit de l'allemand par Auguste Nefftzer & Charles Dollfus (1864) : I & II

De l'esprit français et de l'esprit allemand par Charles Dollfus (1864)

Considérations sur l'histoire : le monde antique par Charles Dollfus (1872)

Dollfus-Ausset
Daniel Dollfus-Ausset (1797-1870)

Daniel Dollfus est le fils de Daniel Dollfus-Mieg (1769-1819) et Anna-Maria Mieg (1770-1852), époux de Caroline Ausset (1800-1839). Il est chimiste, manufacturier (fabricant d'indiennes). Il participe à la création en 1857 du Musée du dessin industriel, à Mulhouse (devenu aujourd'hui le Musée de l'impression sur étoffe).

En 1843, il rencontre et se passionne pour la glaciologie. Alpiniste, il fait construire un refuge en bas du glacier de l'Aar, le pavillon Dollfus-Ausset, devenu aujourdhui le refuge du Lauteraar (Lauteraarhütte, voir carte Swisstopo).

Wikipédia : Daniel Dollfus-Ausset

Lauteraarhütte (refuge construit à l'emplacement du pavillon Dollfus-Ausset)


Science, épreuve et passion des glaces chez Daniel Dollfus-Ausset par Agathe Frochot, in Romantisme : Les écologies du XIXe siècle (2020)

Matériaux pour la coloration des étoffes par Daniel Dollfus-Ausset (1865)

Passe-temps équestres par Daniel Dollfus-Ausset (1865)

Matériaux pour l'étude des glaciers par Daniel Dollfus-Ausset (1864-1870)

I-1 - I-2 - I-3 - I-4 (Auteurs) - II (Hautes régions des Alpes, géologie, météorologie, physique du globe) - III (Phénomène erratiques) - IV (Ascensions) - V & VI (Glaciers en activité dans les Alpes) - VII (Tableaux météorologiques) - VIII-1 - VIII-2 - VIII-3 (Observations météorologiques des glaciers) - Atlas (planches)

Hautes régions des Alpes, campagne 1844 : pittoresque, par Daniel Dollfus-Ausset (1845)

Musée de l'impression sur étoffe (Mulhouse)

Paul Schlumberger
Paul Schlumberger (1848-1926)

Paul Schlumberger est le fils de Clarisse Dollfus (1826-1908), fille de Daniel Dollfus-Ausset.

Son grand-père, Nicolas Schlumberger (1782-1867) crée une société de filature de coton à Guebwiller. Paul travaille dans l'entreprise familiale mais refuse de devenir Allemand en 1870. Il se rend alors à Paris où il rencontre et épouse Marguerite de Witt, fille d'Henriette Guizot-de Witt, elle-même fille de François Guizot.

François Guizot a acheté en 1836 l'ancienne abbaye du Val Richer, à Saint-Ouen-le-Pin, dans le pays d'Auge. Le couple achète le château de Crèvecœur en 1876 (voir carte IGN), situé à une dizaine de kilomètres. C'est dans cette propriété que leurs fils Conrad et Marcel, plus connus sous le nom de frères Schlumberger, réaliseront leurs premières expériences scientifiques. En 1970, est installé dans ce château la fondation et musée Schlumberger.

Château de Crèvecœur & Musée Schlumberger

Jean Schlumberger
Jean Schlumberger (1867-1968)

C'est le fils de Paul Schlumberger (1848-1926).

Écrivain, il est l'un des fondateurs de La Nouvelle Revue française (NRF) en 1908, aux côté d'André Gide, Jacques Copeau et André Ruyters.

C'est le père de Marc Schlumberger (1900-1977), médecin et psychanalyste.

Musée protestant : Les Schlumberger

Wikipédia : Jean Schlumberger

Notes sur la vie littéraire par Jean Schlumberger, édition établie, présentée & annotée par Pascal Mercier (1999) en ligne

Madeleine et André Gide par Jean Schlumberger (1956) en ligne

Plaisir à Corneille, promenade anthologique, par Jean Schlumberger (1959) en ligne

L'inquiète paternité, roman (1910)

Le camarade infidèle (1922)

Conrad Schlumberger
Conrad Schlumberger (1878-1936)

C'est le fils de Paul Schlumberger (1848-1926). Il a trois filles.

En 1926, il fonde avec son frère Marcel la Société de prospection électrique, devenue Schlumberger puis SLB (depuis 2022 ; SLB était le code mnémonique utilisé pour identifier l’entreprise Schlumberger sur les principales places boursières).

Anne Schlumberger (1905-1993) épouse Henri Doll (1902-1991), proche collaborateur de son beau-père, dont elle a trois filles, puis Jean Gruner, neurologue (1909-2002). Elle réalise des actions de mécénat en faveur de la lecture, les arts et la musique, en particulier dans le cadre de la Fondation des Treilles qu'elle a créée, près de Draguignan.

Dominique Schlumberger (1908-1997) épouse Jean Menu de Ménil. Le couple s'installe aux États-Unis en 1941. Elle fonde la Menil Collection, un musée d'art moderne et contemporain situé à Houston, au Texas. Elle crée avec l'ancien président Jimmy Carter, la Fondation Carter-Menil des droits de l'homme qui remet un prix chaque année.

Sylvie Schlumberger (1912-1999) épouse Éric Boissonnas (1913-2005). Ce sont les promoteurs de la station de ski de Flaine, à Arâches, dans le Faucigny.

Les Annales des Mines : Conrad Schlumberger

Schlumberger : une aventure industrielle, in Bulletin de la Sabix (Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École polytechnique) (2003)

Conrad et Marcel Schlumberger : une aventure industrielle originale, par Christelle Robin, in Bulletin de la Sabix (2003)

The Schlumberger adventure par Anne Gruner-Schlumberger (traduction en anglais de La boîte magique) (1982) en ligne

A brief history of Schlumberger par Mark Mau, in Oil-Industry History (2017)

SLB : Our history

This is Schlumberger: 90 years of technical innovation (2017) en ligne

Fondation des Treilles (fondée par Anne Gruner-Schlumberger)

Anne Gruner-Schlumberger

Menil Collection (Houston, Texas) (musée fondé par Jean et Dominique de Menil)

The Carter-Menil Human Rights Foundation

Art and activism: projects of John and Dominique de Menil (2010) en ligne

Flaine : patrimoine artistique & architectural

Centre d'art de Flaine (fondé par Sylvie et Éric Boissonnas)

Marcel Schlumberger
Marcel Schlumberger (1884-1953)

C'est le fils de Paul Schlumberger (1848-1926).

Industriel, il participe pendant la Première Guerre mondiale à la fabrication des premiers chars français. Il met au point la tourelle.

En 1926, il fonde avec son frère Conrad la Société de prospection électrique, devenue Schlumberger puis SLB (depuis 2022). À la mort de son frère en 1936, il dirige seul l'entreprise jusqu'en 1946.

Son fils, Pierre Schlumberger (1914-1986) lui succède à la tête de l'entreprise (de 1946 à 1965).

Sa fille Geneviève Schlumberger (1910-1993), épouse René Seydoux (1903-1973), fils de Jacques Seydoux et Mathilde Fornier de Clausonne, dont il récupère le nom pour s'appeler Seydoux-Fornier de Clausonne. C'est la mère de Jérôme Seydoux, Nicolas Seydoux. La famille Seydoux, originaire de la Gruyère, s'est installée au Cateau-Cambrésis dans le Nord au XIXe siècle.

Sa fille Françoise Schlumberger (1917-1998) épouse Paul Primat (1910-1945). Leur fils, Didier Primat (1944-2008) est ingénieur ; il crée avec sa femme la Fondation Didier et Martine Primat.

Les Schlumberger de l'École centrale par Michel Hau & Nicolas Stoskopf, in Centraliens (2010)

Fondation Didier et Martine Primat « pour promouvoir des modes de vies responsables et durables »

Jérôme Seydoux
Jérôme Seydoux (1934)

Jérôme Seydoux est le fils de Geneviève Schlumberger (1910-1993) et René Seydoux (1903-1973). C'est le petit-fils de Marcel Schlumberger.

Dirigeant dans le groupe Schlumberger, il est est évincé en 1973. Il acquiert la société Pricel (industrie textile) en 1977 puis la société Chargeurs réunis : c'est à l'origine la Compagnie de navigation des chargeurs réunis, fondée en 1872 au Havre, qui a racheté en 1960 la compagnie marseillaise Fraissinet). Le nouveau groupe prend le nom de Chargeurs en 1983. Le groupe devient propriétaire de Pathé Cinéma en 1991. Le groupe est ensuite scindé en deux sociétés, Pathé et Chargeurs International. Jérôme Seydoux devient producteur de cinéma. En 2015, il cède ses participations au sein de Chargeurs International au groupe Colombus Holding qui devient en 2025, Compagnie Chargeurs Invest.

C'est le père d'Henri Seydoux (1960), entrepreneur, et le grand père de l'actrice Léa Seydoux (1985).

Wikipédia : Jérôme Seydoux

Henri Seydoux, le gosse de riche devenu inventeur en chef de Parrot par Thuy-Diep Nguyen, in Challenges (2015)

Nicolas Seydoux
Nicolas Seydoux (1939)
Nicolas Seydoux est le fils de Geneviève Schlumberger (1910-1993) et René Seydoux (1903-1973). C'est le petit-fils de Marcel Schlumberger.

Producteur de cinéma, il est président de Gaumont (de 1975 à 2004).

Wikipédia : Nicolas Seydoux

Henri Seydoux, le gosse de riche devenu inventeur en chef de Parrot par Thuy-Diep Nguyen, in Challenges (2015)

timbre Grace Kelly
timbre Princesse Grace de Monaco
Grace Kelly (1929-1982)

Grace Kelly est née à Philadelphie en 1929. La famille de son père, John Kelly, est d'origine irlandaise et celle de sa mère, Margaret Majer, souabe. Sa mère, protestante, se converti au catholicisme en épousant John Kelly.

Elle descend de la branche aînée, Martin Birr fils (1580-1660). Son petit-fils, Daniel Birr (1651-1722), né à Colmar, est médecin à Weinsberg, en Souabe (au nord de Stuttgart).

Grace Kelly est actrice. Elle devient célèbre avec le film High Noon (le titre deviendra en français : Le train sifflera trois fois) en 1952. Elle joue ensuite dans trois films d'Alfred Hitchcock.

En 1956, elle épouse le prince de Monaco, Rainier Grimaldi, fils de Pierre de Polignac et Charlotte, fille naturelle du futur prince Louis II. Grace Kelly devient alors princesse consort de Monaco.

Son fils, Albert Grimaldi (1958), est devenu prince de Monaco à la mort de son père en 2005.

BeyondGraceKelly : les ancêtres de Grace Kelly

Wikipédia : Grace Kelly

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